Ne dit-on pas que: “ventre affamé n’a point d’oreilles”?
Toute la civilisation de nos ancêtres de l’Egypte ancienne repose sur la résolution de ce besoin essentiel à chaque humain: manger! En effet, lors des crues saisonnières du Nil, le peuple des pharaons abandonnaient leurs terres inondées par le fleuve afin qu’elles s’enrichissent et redeviennent exploitables la décrue entamée. C’est durant cette période des “vacances forcées” que nos ancêtres mettaient à profit ce temps pour la réflexion et l’instruction… ceci aboutissant à la mère des civilisations.
Pour que ce développement se perpétue sur plusieurs millénaires sans discontinuer, la résolution du problème du ventre était plus qu’indispensable. Il a fallu non seulement cultiver mais surtout stocker suffisamment de nourriture pour subvenir aux besoins du peuple pendant la crue du Nil qui pouvait s’étaler sur plusieurs mois! Cela nécessitait une excellente gestion des ressources alimentaires et donc à induit la base de la comptabilité moderne que nous connaissons aujourd’hui encore.
Le règne entier de Mwandwa II pourrait reposer sur ces deux mots que sont “autosuffisance alimentaire”.
1. Agriculture
Le projet de ferme bio a déjà démarré avec le dessouchage de 5 hectares de terre pour la culture du manioc, prochainement, 5 hectares de bananiers ainsi que les aubergines et du piment.
Une étude est en cours pour le remplacement du maïs par des céréales moins gourmands en eau tel que le sorgho et le milet afin de les introduire progressivement dans l’alimentation.
2. Pisciculture
Un projet d’élevage de tilapia et autres poissons locaux est en cours. Le but est que chaque village ait suffisamment de quoi se nourrir en produits locaux toute l’année.
3. Petit élevage (basse cour)
Poules, canards, chèvres et une possible introduction de l’élevage d’autruches en collaboration avec Muyambo Parc.